Laisser une trace solidaire après son décès: le don de l’au-delà

Nous adressons nos respectueuses pensées et nos vifs remerciements à ce parrain qui au-delà de son deuil a pensé aux petits écoliers de l’association, voici son message:

« J’ai perdu ma Maman le 14 mars dernier et même si c’est un grand vide étant en contact très fréquent, c’était dans la logique de la vie puisqu’elle allait sur ses 97 ans. Elle était fatiguée de vivre et elle repose en Paix près de beaucoup de ses proches qui l’attendaient avec impatience.

Elle avait du mal avec les personnes de couleur comme beaucoup d’êtres de sa génération, mais depuis un an, elle était entourée d’auxiliaires de vie venant du sud.

Une africaine, Marie Madeleine, a apporté à Maman les soins des plus délicats avec beaucoup d’attentions, de bonne humeur et des rires que nous avons l’habitude d’entendre au Sénégal ou d’autres pays du continent africain. Cela provoquait aussi chez elle rires et bonne humeur.

Pour cette raison et parce que je vais sans doute hériter de quelque chose, j’ai décidé de verser dès maintenant à Ecoliers du Sénégal deux milles euros pour l’agrandissement de l’école de M’bourokh.

Alors que beaucoup d’écoles dans le monde ferment provisoirement à l’heure actuelle à cause de la triste pandémie, participer à l’agrandissement de cette école pour qu’elle puisse avoir tous les niveaux, m’ont fait penser que c’est le moment.

C’est un clin d’œil de ma mère et une pierre à l’édifice pour rendre ce monde un peu moins injuste.

Et comme on dit en Afrique « Que la terre lui soit légère »

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